Tu fais ton compost avec amour, tu y mets tout ce qu’il faut… et pourtant, les résultats dans ton potager laissent à désirer ? Il y a de fortes chances que certaines petites erreurs sournoises s’y soient glissées. Ces maladresses, qu’on fait tous (même sans s’en rendre compte), peuvent transformer un bon compost en un vrai problème pour tes plantes. Voyons ça de plus près !
1. Trop de déchets « verts »… ou pas assez
Tu sais ce qu’on dit : l’équilibre, c’est la clé. Et ton compost en a aussi besoin. Si tu rajoutes trop de déchets humides comme les épluchures ou la tonte fraîche, ton compost devient une pâte collante et malodorante. Et s’il y en a trop peu, il sèche et ne se décompose plus.
Pour bien faire, mélange les « verts » (déchets humides, riches en azote) et les « bruns » (matériaux secs comme les feuilles mortes ou le carton) dans une proportion environ 50-50. Une poignée de l’un, une poignée de l’autre — comme une petite recette magique à chaque ajout.
2. Le compost trop compact, qui ne respire plus
Tu l’as peut-être remarqué : un compost qui sent mauvais, c’est pas bon signe. Et souvent, c’est parce qu’il manque… d’air. S’il est trop tassé, il devient anaérobie, ce qui signifie que les bonnes bactéries ne peuvent plus bosser correctement.
La solution ? Brasse-le régulièrement. Une fois toutes les deux semaines, donne-lui un petit coup de fourche ou de bâton. Pense aussi à y glisser des tiges, des branches ou du carton découpé pour aérer le tout. Ton compost te remerciera avec une bonne odeur de terre fraîche.
3. Y jeter les mauvais déchets
Tout ne va pas au compost. Même si c’est tentant, certains déchets peuvent ralentir la décomposition… voire attirer les nuisibles. Restes de plats cuisinés, viande, poisson, crottes de chien ou litière pour chat — c’est non.
Garde ton compost « végétarien » : épluchures de légumes, marc de café, coquilles d’œufs écrasées, carton non imprimé… Avec ça, tu joues la carte sécurité pour ton futur terreau.
4. Oublier de contrôler l’humidité
Un compost trop sec, c’est comme un gâteau sans eau : ça ne prend pas. À l’inverse, s’il est trop humide, il pourra moisir ou pourrir. Tu dois viser la sensation d’une éponge essorée.
Comment vérifier ? Plonge la main au milieu et presse un peu. Si c’est sec, rajoute des déchets verts ou un peu d’eau. Si c’est très humide, ajoute du papier ou des copeaux de bois. Et surtout, protège-le par temps de pluie ou de canicule excessive pour éviter les extrêmes.
5. Ne pas assez attendre avant utilisation
On comprend l’envie de l’utiliser dès qu’il a l’air prêt… Mais si ton compost n’est pas totalement mûr, il peut brûler les racines de tes plantes ou leur transmettre des maladies.
Un compost mûr sent bon la forêt et a une texture fine, sombre, homogène. Si tu vois encore des morceaux reconnaissables (comme des épluchures), il faut encore patienter un peu. En général, compte entre 6 à 9 mois — un vrai petit cycle de gestation végétale.
6. Le placer au mauvais endroit
Tu croyais que placer ton compost à l’ombre ou contre un mur suffisait ? Malheureusement non… Son emplacement peut tout changer. Trop à l’ombre, il reste froid. Trop au soleil, il se dessèche très vite. Et s’il est posé directement sur du béton, il n’aide pas la vie microbienne.
Le bon plan : pose-le à même le sol, dans un endroit à mi-ombre, protégé du vent. Cela permet aux vers et aux micro-organismes de la terre de venir naturellement s’installer. Et ils font un sacré boulot, crois-moi.
Ton compost peut devenir ton meilleur allié
Composter, c’est un peu comme cuisiner un plat maison : ça demande un peu de soin, mais les résultats sont incroyables. En corrigeant ces quelques erreurs, tu vas voir ton compost se transformer en or brun pour ton potager.
Alors, prêt à l’améliorer dès aujourd’hui ? Ton sol, tes plantes et même la planète… te diront merci.
Cet article s’appuie sur des sources vérifiées et l’assistance de technologies éditoriales.

